Les caprices de Marianne
de Musset, Alfred (de) Hatier, 2003 (Oeuvres et thèmes) Octave, bohème et libertin, plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide et romanesque Coelio. Mais il n'obtient d'autre résultat que d'intéresser la jeune femme en sa propre faveur. Par 'caprice', elle lui offre un rendez-vous. Octave alors s'efface au profit de Coelio, mais le fait ainsi tomber dans le guet-apens tendu par Claudio, le mari jaloux. Coelio meurt en maudissant Octave. Drame de l'amitié autant que drame de l'amour, les Caprices sont surtout le drame de l'identité perdue : Coelio est le double d'Octave ; Octave est 'une autre Marianne', et Marianne, en définitive, n'est pas la 'mince poupée' que l'on croyait au début. Le chassé-croisé des personnages, divaguant comme Octave toujours ivre, errant comme Coelio définitivement perdu dans ses rêves, ou trottant comme Marianne allant et venant de chez elle à l'église au rythme des heures canoniales, fait du caprice la figure même d'un destin cruel et absurde. D'une ironie toute tragique, cette 'comédie' conclut à l'impossibilité d'aimer et de vivre. |
Titre : | Les caprices de Marianne |
Auteurs : | Musset, Alfred (de), Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Hatier, 2003 |
Collection : | Oeuvres et thèmes |
ISBN/ISSN : | 978-2-218-74330-6 |
Langues: | Français |
Résumé : | Octave, bohème et libertin, plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide et romanesque Coelio. Mais il n'obtient d'autre résultat que d'intéresser la jeune femme en sa propre faveur. Par 'caprice', elle lui offre un rendez-vous. Octave alors s'efface au profit de Coelio, mais le fait ainsi tomber dans le guet-apens tendu par Claudio, le mari jaloux. Coelio meurt en maudissant Octave. Drame de l'amitié autant que drame de l'amour, les Caprices sont surtout le drame de l'identité perdue : Coelio est le double d'Octave ; Octave est 'une autre Marianne', et Marianne, en définitive, n'est pas la 'mince poupée' que l'on croyait au début. Le chassé-croisé des personnages, divaguant comme Octave toujours ivre, errant comme Coelio définitivement perdu dans ses rêves, ou trottant comme Marianne allant et venant de chez elle à l'église au rythme des heures canoniales, fait du caprice la figure même d'un destin cruel et absurde. D'une ironie toute tragique, cette 'comédie' conclut à l'impossibilité d'aimer et de vivre. |
Nature du document : | fiction |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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2008062030 | T/MUS | Roman | CDI | Fiction classique | Disponible |