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Meurs la faim
de Anne Colmerauer
Gallimard, 179 p. ; 18 cm. (Frontières)
Parce qu'elle se sent mal aimée entre un père lointain et méprisant et une mère maladroite, que ses rapports avec les autres sont inexistants, Maud se tourne vers la nourriture ; elle glisse progressivement dans une boulimie sans limite. La narratrice raconte avec des mots terribles son autodestruction et cela fait d'autant plus mal qu'elle analyse dans le même temps sa maladie avec une grande sensibilité et beaucoup d'intelligence. Avec énergie, elle essaie de lutter, une amitié nouée au lycée la sauve provisoirement, mais la rechute violente qui suit la conduit à chercher une thérapie indispensable.
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